Chaque semaine, une clé pour avancer.
« Je (re)trouve le plaisir d’écrire. »
J’ai accueilli, début février, la doyenne des participantes à mes ateliers d’écriture. 82 ans, une vie riche, bien remplie, palpitante. Une tête bien faite, une carrière menée d’une main de maître. Et, après le tumulte de la vie active, le départ des enfants et des personnes qui lui sont chères, il reste quoi ? La solitude.
La solitude a cela de bien qu’elle nous ramène à l’essentiel (petit clin d’œil à Duras, encore elle !).
Dans le cas présent, la solitude a amené à l’écriture. Au plaisir simple de coucher sur le papier des mots, ses mots, sans qu’il n’y ait aucune sorte d’évaluation ou de comparaison. Juste le plaisir d’écrire, le plaisir de dire, le plaisir de se souvenir et de raconter.
82 ans et elle ne s’était pas autorisée à cela.
En sortant de mon atelier d’écriture, la participante m’a dit en riant « J’ai rajeuni de 30 ans ».
L’écriture, fontaine de jouvence
Il peut y avoir tellement de raisons pour ne pas oser se lancer dans l’écriture. Tellement.
Dans le cas présent, il s’agit peut-être du rythme effréné de la vie ou du fait de ne s’être jamais autorisé à écrire. Pour dire quoi ? Pour raconter quoi ?
Et c’est ainsi que l’on se retrouve au crépuscule de sa vie à essayer de rattraper ce temps qui nous file entre les doigts !
Je crois que nous devons accorder une attention toute particulière à l’envie. Celle qui nous pousse à faire les choses juste pour le plaisir de les faire. S’agissant d’écriture, il y a, bien sûr, les ateliers d’écriture pour donner l’impulsion ou entretenir le plaisir d’écrire. Toutefois, ce plaisir peut se vivre de tellement de façons différentes.
Un crayon, un carnet et 10 minutes à écrire, sans jugement, sans entrave, sans que le texte n’ait ni queue, ni tête. Juste écrire. À la manière d’un épochè. Assis, debout, en marchant, couché. C’est vous qui voyez.
Vous pouvez aussi noter, toujours dans votre carnet, vos fragments. Ces phrases, ces mots qui surviennent dans votre esprit, sans que vous ne sachiez trop les expliquer. Notez-les. Gardez-les. Regroupez-les.
Et si vous n’avez pas de carnet, une feuille volante, un ticket de caisse, un prospectus, ou que sais-je encore.
Écrire peut aussi être parler. Un dictaphone ou un smartphone et hop, le plaisir de dire, le plaisir de raconter, celui de créer et de prendre plaisir. Toujours.
Alors, vous vous y mettez quand ?
Si vous aussi vous souhaitez vous lancer dans l’écriture et (re)trouver le plaisir d’écrire, parlons-en.
Lydie S.
Accompagnatrice en écriture et prise de parole
contact@larbre-a-palabres.fr
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