Un rêve inaccessible.
Tu sais quoi, je me suis réveillée ce matin en me demandant ce qui me ferait envie là tout de suite maintenant. Oui, si j’avais une baguette magique, qu’est-ce que j’aimerais tenter ?
Ce sont des questionnements fréquents que j’ai avec moi-même. Ça me permet de me challenger et de voir si, vraiment, ce rêve, là, que j’ose à peine nommer et écrire, est-ce que je peux essayer d’y réfléchir un tout petit peu ^^
Alors, ce matin, cette question m’est venue et je l’ai accueillie. Au départ, je ne te cache pas que je ne savais pas quoi répondre. Vraiment, qu’est-ce que je pouvais bien avoir envie de créer avec l’écriture ? Et, puis, il y a eu la journée, dense, d’ateliers d’écriture avec les enfants. Bon là, concrètement, j’ai oublié mon questionnement du matin ^^ Et, je dois dire que ce n’était pas plus mal !
Ne plus y penser c’est déjà le créer.
Le fait de ne pas avoir fixé ce questionnement pour le laisser gentiment se balader dans ma tête a eu un effet plutôt sympa. À la fin de la journée, je savais. En vrai, je l’ai toujours su !
Honnêtement, de vous à moi, je rêve de mise en voix, de théâtre, de pestacle, de joie, de rires. Oui, je l’avoue, je rêve de mise en scène. Je rêve d’en mettre plein la vue. Je rêve d’enchanter, voire de réenchanter. Un spectacle pour se rappeler, à la manière du Petit Prince, à quel point il est important de chérir son âme d’enfant.
Parce que, concrètement, c’est quoi un enfant sans imagination ? Quel genre d’adulte ça fait ? Vous savez, vous ?
Et si j’ose, il se passe quoi ?
Oui, j’ose emprunter le chemin de la mise en voix, du théâtre, de la mise en scène. Oui, j’ose l’écrire. J’ose vibrer de tout mon être et t’invite, toi qui me lis, à vibrer aussi. Créer une troupe. Monter une troupe. Follement excitant, non ?
Plus envie de me cacher derrière mon petit doigt. Plus le temps d’être blessée par les remarques des autres, par les obstacles des autres. Plus le temps. Plus l’énergie.
Je m’aime trop pour ça. Oui, oui, tu as bien lu. J’aime trop cette vie qui m’est offerte.
Tu sais, ça pompe de l’énergie de vouloir convaincre ou de vouloir absolument que les autres nous aiment. Ça en demande, aussi, du temps. Notre précieux temps.
Je réalise que je n’ai plus le temps pour ça ! Je n’ai plus envie de ça. Vivre ma vie vaut tellement plus. Mille fois plus.
Oui, j’en ai marre en fait ! Ras-le-bol même. De vouloir plaire à sa famille, aux amis, aux gens.
Plus le temps. Plus envie. Plus d’énergie.
Parce que, vous savez quoi, j’ai une vie à vivre héhé Une vie à écrire. Une vie à SA-VOU-RER.
Alors, peu importe ce que chacun pense de moi, de mes choix, de mes envies, de mes décisions. Peu importe. C’est moi qui décide. Oui, je décide à qui j’accorde de l’importance et à qui je n’en accorde pas.
Transformer l’essai.
Je prends un exemple. Ce matin, j’aurais pu pester contre le chauffeur de bus qui m’a vu courir comme une tarée et qui pourtant est parti sans freiner, alors que je sais qu’il m’a vue. Oui, j’aurais pu. Surtout que le bus d’après était 30 minutes plus tard ! Ok, pas de bus pour moi. Mais j’avais une arme redoutable. Mes jambes de gazelle ^^
Du coup, j’ai fait une super et longuuuuuuue balade de Reims. Au petit matin, à la fraîche. C’était trop bien ^^ J’ai même réussi à le remercier ce chauffeur (si jamais il passe par là hein !).
Donc voilà, mon intention est posée. Y’a plus qu’à trouver le thème, le lieu, écrire tout ça, faire les répèt’ et roule ma poule ^^
Chiche.
Ps : les coquelicots, ces fleurs sauvages qui poussent là où elles veulent ! Ce n’est pas pour rien que le coquelicot est ma fleur préférée ^^
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